9 Août 25 AOÛT
2024

un évènement organisé par

Top départ demain à 12h30 (16h30 heure métropole) d’une première Route des Terre-Neuvas ultra-engagée !

L’évènement « Voile » du mois d’août, entre deux olympiades, a lieu ici même à Saint-Pierre et Miquelon. Depuis une semaine, les 10 équipes des Ocean Fifty ont créé des liens forts avec la population locale, fière descendante de ceux qui travaillaient pour la Grande Pêche, liée à tout jamais aux Terre-Neuvas. Les aurevoirs auront lieu demain, à l’heure où les trimarans de 15 mètres vont donc s’élancer pour une incroyable chevauchée express jusqu’en baie de Saint-Brieuc : 2 180 milles pieds au plancher où les 10 Ocean Fifty seront menés à 100% de leur potentiel (3 équipiers sur chaque bord). 5 à 6 jours de mer stratégiques, physiques… historiques !

Grand-Prix de Miquelon, Route des Terre-Neuvas 2024

 

Un début de course tactique avant un run endiablé

« Le premier défi sera de s’extraire de la côte de Terre-Neuve avec très peu de vent, et d’aller chercher le vent derrière. Pour y aller, il y a une option terre, une option large mais pas de demie mesure. Ensuite les premiers à s’extraire seront bien servis donc il faudra être devant.  Puis, on attrapera un train de dépressions » expliquait Erwan Le Roux, skipper de Koesio, ce matin à la sortie du briefing météo. Du vent léger donc pour le départ et les premières 48h de course, avant de glisser pleine balle vers la Bretagne. Comme les Terre-Neuvas, pressés de rentrer à la maison les cales pleines, les skippers vont tout donner sur cette transat en Atlantique Nord. Pas pour les mêmes raisons, certes, mais sur le même chemin avec une grande pensée pour l’histoire maritime que cela représente !

Rester concentrés sur un trimaran à 100% de son potentiel

Avec 3 équipiers sur chaque bord, plus un mediaman/woman pour raconter l’épopée, les bateaux seront menés à fond. Rien à voir avec une transat en solitaire ! Sur la Route des Terre-Neuvas entièrement dédiée aux Ocean Fifty, les bateaux vont dévaler les pentes des dépressions, les trois équipiers permettant d’assurer une veille permanente, se reposer un peu, barrer, manœuvrer. En moins de 6 jours, ils devraient franchir la ligne d’arrivée devant la baie de Saint-Brieuc.

Comment suivre le départ et la transat Route des Terre-Neuvas

Sitôt la ligne de départ franchie à 12h30 (16h30 heure métropole), les 10 Ocean Fifty iront rejoindre une bouée spectacle mouillée devant le port de Saint-Pierre puis une autre devant l’île du Grand Colombier. Une dernière porte sera à respecter au nord de l’île aux Marins avant d’entamer la grande traversée océanique…

Localement

Direct TV : sur Saint-Pierre et Miquelon La Première, vendredi 16 août à partir de 12h05 jusqu’à 13h10 (16h05 jusqu’à 17h10)

A terre : depuis l’île aux Marins, le cap à l’Aigle et sur toute la route du cap qui mène à l’ancien frigo.

Métropole

France 3 Bretagne : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ vendredi 16 août de 16h05 à 17h10 (heure métropole)

Du départ à l’arrivée :

News, vidéos, photos, vocaux, cartographie remise à jour toutes les heures sur le site internet routedesterreneuvas.fr

Minute du jour : France 3 Bretagne 18h55 heure métropole du jeudi 15 au dimanche 25 août.

 

 Paroles de skippers avant le grand départ demain

 Mathieu Perraut, Inter Invest : « Ma première transat en multicoque »
« On commence à affiner les fichiers météo. Il y aura probablement un peu de jeu avec des routes potentiellement différentes. Le départ se fera dans du vent léger. Il faudra positionner le curseur au bon endroit entre la tactique et la stratégie. Je suis curieux de faire cette transat, je n’ai pas beaucoup d’expérience sur ce bateau-là, ce sera ma première transat en multicoque. Antoine (Carpentier) et Kevin (Bloch) sont des bons marins, ils savent mettre le curseur au bon endroit. Je pars serein. »

 Francesca Clapcich, Upwind by MerConcept : “Rester fraîches jusqu’au bout !”
« C’est intéressant comme conditions météo. Les premières 24h seront peu ventées, il faudra être concentrées. Après, ce sera plus classique avec une navigation rapide, et une zone transition météo à la fin. Il faudra rester fraîches jusqu’au bout pour prendre de bonnes décisions jusqu’à l’arrivée. Ce sera vitesse et positionnement, et pas seulement aller vite tout droit. Notre bateau n’est pas très ergonomique, il faudra bien se préserver avec Anne Claire (Le Berre) et Elodie-Jane (Mettraux). On est prêtes ! »

 Sébastien Rogues, Primonial : « On mènera les bateaux à 100% de leur potentiel »
« On aura entre 15 et 22 nœuds sur l’Atlantique, donc ce sera très engagé. Je m’attends à une transat avec beaucoup d’implication. Le rythme sera effréné sur chacun des trimarans. Physiquement, ce sera très engagé, car à trois équipiers, on mène les bateaux à 100% de leur potentiel. Stratégiquement, il n’y aura pas de grands coups météo à jouer, plutôt des petits positionnements qui pourront faire la différence. Le cyclone Ernesto se désagrège au fur et à mesure, mais il faudra y prendre garde. Il ne faudra pas casser dans les premières 48 heures de course. »

Laurent Bourguès, Mon Bonnet Rose : « C’est déjà une victoire pour nous d’être à Saint-Pierre et de prendre le départ »
« On a fini les ennuis techniques ce matin, il reste une phase de ponçage et de finition. Après, on se penchera enfin sur la course qui part demain ! Heureusement, l’équipe est au top pour prendre le relais sur l’avitaillement et les autres choses à faire. On va sortir du chantier et se reconnecter en mode sportif. C’est déjà une victoire pour nous d’être à Saint-Pierre, car c’est compliqué financièrement. Nous sommes super contents d’être là. Avec Clément (Giraud) et Jay (Thompson), deux super copains et excellents navigateurs, je pars en pleine confiance. »

Luke Berry, Le Rire Médecin – Lamotte : « On devrait mettre 5 à 6 jours »

« On devrait mettre 5 à 6 jours. La situation météo n’est pas très claire pour l’instant, mais c’est plutôt une route directe avec éventuellement une variante plus au nord. La météo évolue d’heure en heure. On va avoir 24 h de vent un peu mou puis du portant moyen et fort jusqu’à l’arrivée. Le bateau marche bien au portant dans le vent moyen. L’objectif est d’arriver de l’autre côté et de se battre avec les bateaux de notre génération, se maintenir dans le top 5 au classement général du championnat et si on peut attraper un bateau neuf, ce sera bien. »

Erwan Le Roux, Koesio : « Il faudra être devant dès le début ! »

« Pour l’arrivée, les modèles diffèrent. Il y en a un qui offre même un nouveau départ à Bréhat, dans ce cas, on pourrait tous arriver groupés ! J’ai fait le choix de venir à Saint-Pierre en équipe réduite, nous partons en course avec l’équipage du convoyage, aucun membre de l’équipe n’est venu en avion. Nous voulions vraiment limiter notre impact environnemental. Une des pistes de la réduction de notre impact est d’utiliser les ressources et les compétences locales. Ce que nous avons fait. Je ne regrette pas ce choix car nous avons fait de très belles rencontres et vécu de grandes émotions. »

Grand-Prix de Miquelon, Route des Terre-Neuvas 2024

 

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