9 Août 25 AOÛT
2024

un évènement organisé par

Inter Invest (Matthieu Perraut, Antoine Carpentier, Kevin Bloch), 7ème de la Route des Terre-Neuvas

Sur l’ancien bateau de Thibaut-Vauchel Camus lancé en 2017 et modifié ce début d’année par toute son équipe, Matthieu Perraut réalisait sa première transat en course en Ocean Fifty sur cette Route des Terre-Neuvas. Accompagné par deux as de la course au large, Antoine Carpentier et Kevin Bloch, le skipper d’Inter Invest n’avait qu’une ambition : progresser vite et fort en multicoque, lui qui sort de 3 années très rythmées en monocoque Class 40.

Lancé à pleine vitesse toutes voiles dehors, Inter Invest est arrivé 7e ce jeudi 22 août à Saint-Quay-Portrieux à 18h 22mn 45s, après avoir parcourus 2 507,27 milles à la vitesse moyenne de 17,39 nœuds.

Pendant 6j 00h 12min 45s, l’équipage du bateau bleu et blanc s’est bagarré intensément avec un groupe de 4 trimarans nouvellement arrivés dans la famille des Ocean Fifty. D’un début tactique pour sortir de l’archipel, à une traversée de l’Atlantique Nord rude et physique mais diablement riche en expérience, Matthieu Perraut ne peut que sortir grandi pour poursuivre la compétition sur trois coques !

 Les chiffres à retenir

Inter Invest
Heure d’arrivée :  le 22/08/2024 à 18:22:45 FR
Temps de course : 6j 00h 12min 45s
Écart au premier : 19h 32min 42s
Écart au précédent : 03h 38min 19s
Nombre de milles réellement parcourus : 2 507.27 mn
Vitesse moyenne : 17.39 nds

Les mots de l’équipage d’Inter Invest à Saint-Quay-Portrieux

Matthieu Perraut
« C’était un bel aller et retour quand on pense que le bateau a été convoyé vers Saint-Pierre et Miquelon puis a réalisé une transat express. On a juste cassé une poulie le premier jour et un support de cuisine. On a tout fait pour casser une voile avec les conditions rudes qu’on a eues, mais non, le bateau est en super état ! On est vraiment content. L’équipe technique a fait du super boulot. »

Antoine Carpentier
« C’était une chouette transat avec un début dans peu de vent. C’était rageant de voir les autres partir devant. Et puis, nous avons passé du temps à surveiller derrière nous, ce fameux cyclone Ernesto. C’était un peu stressant. Les fichiers annonçaient des vents plus forts que ceux qu’on a eu. Mais la météo que nous avons eue était déjà bien forte. On a tenu bon ! »

Kevin Bloch
« Saint-Pierre et Miquelon vers la Bretagne, c’est un parcours que nous ne faisons pas souvent. La météo de l’Atlantique Nord est particulière, nous n’y allons pas souvent. Il faut se dire qu’une course, c’est à chaque fois une aventure, car on ne sait jamais comment cela va se passer. On fait toujours des plans, mais rien ne se passe comme prévu ! ».

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