9 Août 25 AOÛT
2024

un évènement organisé par

FLASH ARRIVÉES : Viabilis Océans et Koesio : un duel d’anthologie pour le podium de la première Route des Terre-Neuvas* !

Route des Terre-Neuvas 2024

Le suspense aura duré jusqu’au bout… 52 minutes 25 secondes après l’arrivée du vainqueur Primonial, Viabilis Océans a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, 14 minutes 32 secondes devant Koesio. A peine pensable quand on sait que les équipages ont été à 200% depuis Saint-Pierre et Miquelon, frôlant parfois le chavirage, affichant des vitesses diaboliques aux compteurs : 35 nœuds pleine balle sur l’Atlantique Nord. D’autant que le final sans vent dans la baie de Saint-Brieuc aurait pu tout chambouler…

À Saint-Quay-Portrieux, Baptiste Hulin, Corentin Horeau et Léonard Legrand (Viabilis Océans) signent-là une bien jolie deuxième place. Ce jeune équipage, nouveau-venu dans la classe Ocean Fifty, a véritablement tout donné pour rester au niveau des meilleurs.

À bord de Koesio, Erwan Le Roux, Devan Le Bihan et Pablo Santurdo del Arco n’ont également jamais rien lâché, jouant des petits décalages de trajectoire. Cet équipage, très rodé dans la catégorie des trimarans de 15 mètres (Erwan Le Roux est double vainqueur de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe) a donné un rythme fou à la course.

Les chiffres à retenir

Viabilis Océans
Heure d’arrivée :  le 21/08/2024 à 23h 42mn 28s
Temps de course : 5 jours 05 heures 32 minutes 28 secondes
Nombre de milles réellement parcourus : 2 468.16 milles nautiques
Vitesse moyenne : 19.66 nœuds

Koesio
Heure d’arrivée : le 21/08/2024 à 23h 57mn
Temps de course : 05 jours 05 heures 47 minutes 00 seconde
Nombre de milles réellement parcourus : 2 444,35 milles nautiques
Vitesse moyenne : 19,43 nœuds

* avant jury

Route des Terre-Neuvas 2024

Les premiers mots de Sébastien Rogues, skipper de Primonial, vainqueur à Saint-Quay-Portrieux :

« Effectivement, on a fait le choix d’aller un peu Nord et d’aller se faire un peu trouer par la mer, mais c’était la bonne option. Il fallait accepter de se faire mal pendant 36 heures pour pouvoir ensuite faire un long bord de portant en revenant en dessous du sud de l’Irlande. On a été au bout de nos options et c’était l’important.
La vie à bord, c’est facile, on se connaît bien. Moi, ce que je retiendrais surtout, c’est l’engagement. On n’a peut-être pas tout bien fait, mais on a tout fait à fond. Et c’est ça qui paye aujourd’hui. Pas une seconde, on a lâché le truc. En fait, on met un parpaing sur l’accélérateur et puis on voit ce qui se passe. C’est ça qu’on a été chercher et on s’est fait super plaisir. Pas de casse, vraiment. Pour le coup, on a une super machine pour faire ce qu’on a fait. La machine, on a eu la chance de fêter ses un an le lendemain du départ. Donc encore toute jeune ! C’est la première transat en course terminée.  Avec ces trois flotteurs, vous pouvez regarder, ils sont là tous les trois… »

« La Route des Terre-Neuvas, on va en faire une transat de renom »
« Je crois vraiment faire une transat dans ce sens-là, Atlantique Nord, c’est jouer et au final, c’est un peu pareil que l’hémisphère sud avec 15, 20 degrés de moins. C’est quand il fait beau, il y a des petits nuages d’alizés, on va chercher des bascules, des anticycloniques, en tout cas faire des courbures. Il y a les dépressions qu’il n’y a pas dans l’Atlantique Sud. Je crois que tout ce qu’on a vécu à Saint-Pierre avant le départ, on a fait de toute façon une transat particulière. Et le parcours et la dureté de ce parcours, on va en faire une course, une course de renom, j’en suis convaincu. »

 

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